Livre de règles rédigé par le Père Médaille
Signature du Père Médaille
Jean-Pierre Médaille était aussi un talentueux directeur spirituel et un remarquable prédicateur. En 1645, il a été affecté à la prédication de missions paroissiales. C’est au cours de ses missions qu’il a rencontré plusieurs femmes célibataires ou veuves qui lui confièrent leur désir de consacrer leur vie au Seigneur et au service des gens dans le besoin, sans toutefois cesser de vivre dans le monde.
Au Puy-en-Velay, l’hôpital de Montferrand, où étaient rassemblées des filles orphelines et des femmes veuves, était sous l’autorité de Mgr. Henri de Maupas, qui était ami des Saints Vincent de Paul et François de Sales. Ces deux derniers avaient fondé des congrégations de femmes engagées dans des œuvres apostoliques, en dehors du cloître (ce qui n’était pas possible jusque là). Le Père Médaille s’est adressé à l’Évêque pour son petit Dessein, destiné à des femmes souhaitant combiner sainteté de vie et activité apostolique; l’Évêque répondit favorablement.
Il confia l’administration de ‘’l’hôpital des Orphelines de Montferrand’’, à six femmes, qui formèrent le noyau de la nouvelle congrégation de St. Joseph. Le 15 octobre 1650, Monseigneur Henri de Maupas du Tour, leur donna officiellement son approbation.
Le legs du Père Médaille aux Soeurs de St. Joseph comprend les Constitutions, un livre de Maximes et une lettre à une des premières Sœurs, où il propose l’Eucharistie comme modèle pour la congrégation. Ces documents continuent de guider la vie des Sœurs de St. Joseph.
Merci aux Sœurs de St. Joseph de Toronto, au Canada, pour leur contribution à cette histoire de la Congrégation.
Église du Collège où le Père Médaille célébra la Messe
La Chaire d’où prêcha le Père Médaille
Presbytère jésuite où le Père Médaille séjourna quand il passait au Puy